Ako marchait en direction de la chambre du maître des lieux, elle s'était rendue compte qu'elle ne savait presque rien sur sa nouvelle famille et sur cette fameuse guerre qui se préparait alors elle était bien décidée à avoir quelques réponses à ses questions, surtout qu'elle était un peu angoissée pour changer...

Elle appréciait beaucoup Sosuke, il était très gentil avec elle et elle savait qu'elle pouvait compter sur lui, comme sur Niito d'ailleurs, ils étaient un peu devenus ses grands frères ces deux-là.

- Ces types ne m'inspirent pas confiance, murmura Kaminari dans son esprit.

- Oh, t'es bien trop méfiant, ils sont super gentils.

- Super gentils, mais aussi super puissants, rétorqua son Zanpakuto, alors pourquoi ils se préoccuperaient d'une simple humaine ?

- J'en sais rien, oh et puis tais-toi, je leur fais confiance.

Elle leva les yeux aux ciel en entendant le soupir agacé de l'esprit de Kaminari.

La jeune fille s'arrêta devant la chambre de l'aîné Aizen, c'était la première fois qu'elle y venait, mais Niito la lui avait déjà montré.

Elle leva la main et toqua brièvement en espérant qu'il serait dans sa chambre.

La porte s'ouvrit et Ako leva la tête pour regarder le brun qui lui faisait face, toujours aussi beau...

- Tiens, ne serait-ce pas Ako ? que fais-tu ici à cette heure tardive ? Entre, je t'en prie...

Il posa une main sur son épaule et la fit entrer dans la pièce. Elle cligna des yeux, surprise, la chambre était immense !

Bon pas étonnant vu l'importance de son propriétaire, mais quand même...

- Excuse-moi de te déranger si tard, murmura-t-elle, mais... J'avais besoin de te parler.

Elle observa mieux la chambre, un lit double semblable au sien se tenait au fond de la pièce, une bibliothèque, un grand canapé, une table et une porte sur la gauche menant sans doute à la salle de bain.

La jeune fille trouva la chambre très jolie, cela changeait des murs blancs et vide des couloirs.

Elle s'approcha d'un tableau représentant un endroit fermé par une enceinte circulaire avec des maisons blanches, autour se trouvait des maisons différentes et plus pauvres.

- C'est la soul society ? Demanda-t-elle avec curiosité.

Elle se tourna vers le chef de Las Noches et se demanda si elle pouvait vraiment lui faire confiance. Mais elle n'avait pas vraiment le choix, elle n'avait nulle part où aller, il était hors de question de retourner chez son oncle, elle n'arrivait pas à se débrouiller correctement toute seule et elle ne pouvait pas débarquer à la soul society et dire d'un coup : "Bonjour, je suis humaine, mais j'ai des pouvoirs de shinigami et je viens de m'échapper de chez Aizen... Vous pouvez m'aider ?"

Non... Elle ne pouvait pas faire ça, ils l'arrêteraient tout de suite.

Elle reporta son attention sur le brun séduisant et vit qu'il la regardait.

- Tu ne me dérangeras jamais Ako voyons. Oui , c'est la Soul Society, un endroit merveilleux malheureusement bafoué par des êtres sans coeur. Tu veux me parler ? Alors raconte-moi tes peurs et tes angoisses. je serais toujours là pour te rassurer, jeune Ako...

Il alla s'asseoir sur le canapé l'invitant à faire de même toujours ce sourire tendre sur le visage. Elle alla donc s'asseoir à côté de lui, à une certaine distance quand même et tête baissée murmura.

- J'aimerais en savoir plus sur toi et Niito, sur les raisons qui vous ont poussés à en arriver là, à vouloir combattre la soul society. Et aussi, j'aimerais savoir pourquoi tu m'as choisie, moi une simple humaine... J'essaie d'oublier mon passé, mais il est tellement présent... Je fais des cauchemars toutes les nuits, je ne sais pas où j'en suis...

Ako avait envie de pleurer, certes elle était bien ici, mais elle ne se sentait pas encore complètement en sécurité ni en confiance, c'était encore trop tôt et elle n'avait pas encore assez de réponses.

Sans savoir pourquoi elle se rapprocha de Aizen, elle pouvait presque le toucher.

Elle ne savait pas quoi penser de lui, d'un côté il était si gentil et attentionné et de l'autre Kaminari se méfiait de lui et elle le connaissait à peine. Pouvait-elle vraiment faire confiance aux frères Aizen ? Elle savait que les réponses à ses questions détermineraient beaucoup la réponse à cette question...

- Te raconter ma vie et celle de Niito, entièrement, serait trop long, de plus je suis plutôt nul pour raconter les histoires, même si c'est le rôle d'un grand frère, enfin je crois... Considère que nous avons été injustement chassé de la Soul society, nous voulons un monde meilleur, mais eux n'en veulent pas...

Soudain il la prit dans ses bras et lui caressa les cheveux et le dos, si gentiment qu'elle se sentit enfin en sécurité, elle posa sa tête sur son torse et ferma les yeux, elle avait enfin trouvé un grand-frère...

- Pour tes cauchemars ne t'en fais pas, à partir de maintenant nous te protégerons...

- Merci, je te crois. Est-ce que tu peux regarder quelque chose ? demanda-t-elle ensuite en s'écartant légèrement de lui.

Elle n'avait jamais montré ça à quelqu'un avant, mais elle savait que Sosuke pourrait sûrement l'aider.

Elle baissa son T-shirt, dos vers lui et lui montra la blessure cicatrice qui la faisait tant souffrir. Longue de trente centimètre et large de dix, elle partait de sa nuque et d'escendait jusqu'au bas du dos, rouge, boursoufflée, elle était très sensible et dès que Ako bougeait fort ou dès qu'elle avait un choc dessus, la douleur était insoutenable.

A l'époque, elle s'était soignée elle-même et n'avait jamais montré le désastre à un médecin,
la blessure n'avait donc pas correctement guéri...

- C'est mon oncle qui me l'a fait il y a longtemps, souffla-t-elle.

Elle ne savait pas pourquoi, mais elle était sûre que son nouveau grand-frère saurait l'aider.

Ako sentit quelque chose de douloureux sur sa blessure, mais elle ne broncha pas, elle avait confiance en Sosuke. Elle serra les dents et les poings et attendit.

Au bout d'un moment toute douleur disparut et un immense soulagement envahit la jeune fille, depuis neuf ans cette blessure lui faisait un mal de chien et maintenant elle n'avait plus du tout mal.

- Tu as bien fait de me montrer ça, tu es maintenant guérie, entraine-toi durement avec Niito, vous êtes ma seul famille, je ne voudrais pas vous perdre... Ton oncle devait être un être sans cœur pour oser toucher à une enfant, si tu veux sa mort, je peux m'arranger pour, ainsi tu seras vengée...

Elle se retourna et le regarda avec reconnaissance avant de répondre.

- Merci infiniment, Sosuke. Et je veux bien qu'il soit mort, ça lui apprendra... Par contre, ce serait bien de lui dire que je suis vivante et heureuse, cela le fera encore plus souffrir.
Et je vais m'entraîner dur, je te le promets. Tu pourras venir voir comment je sors une fois ?
Niito est un très bon professeur, mais j'aimerais que tu voies ce dont je suis capable...

A présent, elle voulait que son grand-frère voit à quel point elle progressait, il ne l'avait jamais vu se battre, avait simplement entendu Niito en parler.

Soudain elle frissonna et s'entoura de ses bras, il faisait froid la nuit dans le Hueco Mondo et elle n'avait qu'un T-shirt et un pantalon en tissu fin.

Ils étaient toujours là sur le canapé, Ako n'avait plus du tout mal, ça se voyait sur son visage, elle était contente et plus relaxée heureusement. Elle remit son T-shirt et se retourna fixant Sosuke d'un air rassuré et lui répondit :


- Merci infiniment, Sosuke. Et je veux bien qu'il soit mort, ça lui apprendra... Par contre, ce serait bien de lui dire que je suis vivante et heureuse, cela le fera encore plus souffrir. Et je vais m'entraîner dur, je te le promets. Tu pourras venir voir comment je sors une fois ? Niito est un très bon professeur, mais j'aimerais que tu vois ce dont je suis capable...


Soudain le jeune fille frissonna, elle avait sûrement froid, la nuit tombait vite sur Las noches et le froid venait tout aussi vite, de plus la jeune était très peu vêtu, un simple T-shirt et un fin pantalon, elle se blottit alors dans les bras de Sosuke, toujours avec ce sourire tendre, Sosuke lui donna sa veste tout en la gardant dans ses bras et lui répondit :

- J'irais personnellement délivrer ton message à ton oncle, tu pourras venir si tu en as le courage. Bien sûr que je viendrais te voir à tes entrainements, je pourrais même des fois les faire si Niito n'est pas là et tu auras l'occasion de me voir un minimum à l'œuvre, que je puisse te prouver que je peux te protéger. Niito est très bon, j'en suis certain.

Sur ces paroles , Aizen regardait toujours la jeune fille qui semblait s'être réchauffée, c'est alors que Sosuke répliqua une nouvelle fois par une phrase, qui il l’espérait, n'allait pas froisser la jeune fille.

- Je ne veux pas te mettre à la porte, mais tu es gelée et il se fait tard, tu ferais mieux d'aller dormir, tu as de grosse journées en ce moment si je comprend bien... Garde ma veste, elle te porteras chaud durant le trajet.

Ako prit la veste que lui tendait Sosuke et la mit sur ses frêles épaules tout en étant serré dans les bras du brun.

- J'irais personnellement délivrer ton message à ton oncle, tu pourras venir si tu en as le courage. Bien sûr que je viendrais te voir à tes entrainements, je pourrais même des fois les faire si Niito n'est pas là et tu auras l'occasion de me voir un minimum à l'œuvre, que je puisse te prouver que je peux te protéger. Niito est très bon, j'en suis certain.

Revoir son oncle ? En temps normal, elle n'en aurait jamais eu le courage, mais en étant accompagnée d'Aizen cela changeait tout.

Elle était contente qu'il vienne la voir s'entraîner et qu'il l'entraîne parfois lui-même, elle avait hâte de voir de quoi il était capable, même si elle savait déjà qu'il était fort.

- Je ne veux pas te mettre à la porte, mais tu es gelée et il se fait tard, tu ferais mieux d'aller dormir, tu as de grosse journées en ce moment si je comprend bien... Garde ma veste, elle te porteras chaud durant le trajet.

Elle était d'accord, elle était fatiguée et serait mieux dans un lit douillet et chaud, en plus avec la veste elle n'aurait pas froid pendant le trajet jusqu'à sa chambre.

- D'accord, merci pour tout Nii-sama, dit-elle en souriant et en se levant.

Il la raccompagna à la porte et elle sortit.

Une fois dehors, elle marcha un moment avant d'arriver dans sa chambre, elle se mit au lit directement et se couvrit tout en gardant la veste portant l'odeur de son nouveau grand-frère.

Les yeux levés vers le plafond, elle pensa à ce qu'elle avait appris. C'était injuste que les frères Aizen et probablement Gin et Kaname, le seul commandant qu'elle n'avait pas encore rencontré, se soient faits chassés de la Soul society parce qu'ils n'avaient pas les mêmes idées.

Et puis, il y avait sa blessure guérie, c'était le mieux, elle n'aurait plus jamais mal et ça... C'était le paradis.

Elle se tourna sur le côté et pensa à son oncle, cela faisait cinq ans qu'elle était partie de chez lui et elle se demandait quelle réaction il aurait en la voyant. Elle arriverait sûrement à lui balancer ses quatre vérités au visage grâce à la présence de Sosuke. Elle s'endormit en songeant à ce qu'elle allait lui dire...